Nouvelle-Calédonie, nous voici!

Nouvelle-Calédonie, nous voici!

lundi 28 janvier 2013

Blogue de Philippe – Randonné dans les Monts Koghi, 19 janvier 2013

Me faisant réveiller par une maman énervée de passer une journée éppppppppppppppppppppppppppppiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqqquuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, nous avons mangé encore des croissants menoum menoum. Nous sommes partis pour le marché de Ducos, avons acheté plein de fruits et légumes et ensuite nous nous sommes achetés de fameux poulets rôtis dont la réputation dépasse la Grande-Terre. Par la suite, de retour à l’appartement, nous avons préparé un lunch pour notre randonné. Nous avons commencé notre ascension vers 12h en direction des cascades des Monts Koghi, après une heure de marche nous trouvions finalement les cascades pour nous rafraîchir de cette marche sous un soleil de plomb. J’en profitai pour boire cette eau de source, plus source que ça tu meurs. Papa et moi avions décidé de continuer l’ascension vers un pic. La montée fût ardue me sembla-t-il (711 m alt.), pour reprendre une expression de mon père « ça montait comme dans la face d’un singe!», mais c’est la descente qui fût plus technique, car ça descendait très rapidement et abruptement, et la seule chose que nous pouvions nous tenir après était de petits arbres ou des espèces de plantes qui ressemblaient à des gros tas de gazons pas coupé depuis plusieurs mois (bref, quelque chose qu’en général on ne tient pas pour chercher appui). Papa et moi nous avions tellement chaud après cette descente, que tout de suite après notre lunch nous avons sauté dans un bassin en bas de la cascade afin de nous rafraîchir. Après notre baignade nous avons flâné dans cet endroit paradisiaque en essayant de faire un barrage avec des pierres trouvées dans le bassin. Aucun succès ou diplôme ne sera attribué à notre trio, constat : Eau : 1 Nous : 0. Finalement, nous avons rebroussé chemin, pour par la suite revenir à l’appartement et déguster un petit vin rosé, en même temps que je préparai mes valises, bien malgré moi. Pour souper, mon père sortit le champagne pour célébrer mon passage en Calédonie (tout comme lors de mon arrivée!, car demain matin très tôt c’est déjà la fin ! Nous mangeâmes notre poulet rôti avec des frites prises chez Snack Ulysse. Bref, un bon petit souper d’au revoir!
 
Au revoir Nouvelle-Calédonie tu vas me manquer!
 



 
 
 

Blogue de Philippe - Randonné à la plage de Poé, 18 janvier 2013

Après un croissant aux confitures et deux heures de voitures, le trio infernal Montreuil-Boisvert arriva aux plages de Poé. Nous avons commencé par une randonné pour aller voir les autres plages. Le chemin fût sinueux, mais il valait le coût, car des points de vue où nous étions, la mer était magnifique. Par la suite, nous sommes revenus à la plage principale et avons piqueniqué en écoutant la houle de la mer fracassée les rives de la plage. Ayant amené ma petite planche de surf que mes parents m’avaient offert comme cadeau de bienvenue. Je me lançai donc dans les vagues de la mer et ensuite je me laissai bercer par celle-ci, m’étant couché sur ma planche, pendant que ma mère lisait les pieds dans l’eau. Je fini mon livre le soir même, le deuxième depuis mon arrivée à Noumea. J’avais délaissé ce passe-temps depuis bien trop longtemps. Quoi de mieux qu’un roman pour s’évader, pour ne penser à rien d’autre que l’histoire que l’on lit. Mes parents et moi, avons mangé plus tard dans un restaurant italien qu’ils ont toujours voulu essayer depuis leur arrivée. J’ai mangé un carpaccio de cerf, maman une lasagne et papa, une pizza campagnarde, bref succulent à souhait comme repas.




Blogue de Philippe – Dernier cours de Kite: 17 janvier 2013

Cette journée je l’appréhendais, je m’étais fait des amis et j’avais beaucoup de plaisir avec ceux-ci. Le vent était faible et « unsure » comme ils disent ici. Pour l’occasion, Antoine me confia une voile de 17 m2 , une voile gigantesque, étant habitué à une voile de 8 à 10 m2. Je fis 30 mètres dans la mer, mes exploits se limitant à cette distance le vent n’étant littéralement pas de mon bord. Durant cette journée je vis un petit lamantin et une douzaine de tortues. Juste wow! La journée finit, de retour sur la Grande-Terre, je fis mes adieux à mes camarades, le meilleur au revoir fut de Thomas : «Bon retour parmi les caribous, Philippe!». Je ris. Antoine me parla longuement et me dit de continuer car j’avais la patience et l’énergie pour ce sport. Je lui ai dit que j’allais essayer le Snowkite, pour me pratiquer. C’est un magnifique sport, c’est le mélange de marcher sur l’eau et de voler, bref un sport fait pour un amateur de super-héros comme moi. Le soir nous avons mangé comme des princes dans un petit bistro que mes parents aiment bien . C’était excellent, cochon, gourmand, miam, wow, splendide, comment vous dire… de la cuisine française mais avec des produits frais de la Nouvelle-Calédonie. Juste parfait.
 
:(

Blogue de Philippe – Visite du Bagne de Nouville, 16 janvier 2013

Papa m’a reconduit à Nouville, un quartier de Noumea où se situaient les quartiers du bagne (et l’université !). Il faut savoir que les bagnes étaient des prisons d’outre-mer créées en France à la fin de la Guerre de Sept Ans (1756-1763). Les premiers essais furent faits en Guyane, mais les résultats furent décevants car les bagnards attrapèrent de nombreuses maladies contagieuses. Mais, heureusement, ou malheureusement, la Nouvelle-Calédonie, ne comportait sur son territoire aucun prédateur dangereux et aucune maladie dangereuse à l’homme. Les bagnes de Nouvelle-Calédonie furent créés. Le guide nous expliquât que toutes les parties plates de Noumea avaient été remblayées par les bagnards avec des pelles et des brouettes. Là où il y a l’appartement de mes parents, il y a 350 ans, il n’y avait que de l’eau. Par la suite, le guide montrait les différentes installations du bagne, hôpital, château-d’eau, théâtre, église, etc. À la fin de la visite, le guide se proposa d’aller me reconduire moyennant une discussion entre nous sur la colonisation de la Nouvelle-France, chose que j’acceptai, n’ayant pas de transport. Également, ce n’est pas tout les jours qu’un historien vous donne un lift!
 


 

Blogue de Philippe – Lifou, 11-13 janvier 2013

Les trois mousquetaires Montreuil-Boisvert partirent donc, le matin du vendredi 11 janvier aux petites heures du matin. Je fus surpris de voir autant de gens, ceux-ci allant voir leur famille à Lifou dans leur tribu. Lifou est une des îles Loyauté qui fait partie de la Nouvelle- Calédonie et qui est pour mon professeur de Kite, le vrai visage de la Nouvelle-Calédonie. Après un vol de 30 minutes nous arrivèrent à l’aéroport de Wanaham où nous fûmes accueillis par Philippe, un chauffeur et guide touristique de l’Hôtel Drehu où nous séjournions. À noter, que Drehu se prononce DJEHU et non DRRRREHU, bon suffit du cours linguistique. La première journée nous firent une sieste bien méritée, nous nous sommes baignés dans la mer qui était à moins de 20 pas de notre bungalow et la dame de l’hôtel nous informa que c’était la fête de Luecila 3000, une fête dans le village où nous étions. La fête fut créée pour commémorer la mort de la fille du chef de la tribu qui est morte dans un accident de voiture en 1984, frappée par un homme saoul mort. La fête sert donc à occuper les membres de la tribu à s’occuper et envoyer un message à la population de la tribu sur la consommation d’alcool excessive, étant un fléau en Nouvelle-Calédonie. Nous étions surpris de voir au site de la fête qu’il y avait un drapeau québécois accroché après l’un des stands de la fête. Intrigués, nous avons donc fait la connaissance d’une dame que je baptisai secrètement Mama-Lou. Nous avons donc mangé à sa table et le menu nous figèrent de surprise et de peur pour maman : Roussette (chauve-souris). Papa et moi avons donc essayé et maman demanda une soupe au poulet à la place, détestant toute espèce de chiroptères. Le goût se rapprochait du canard, et je mangeai tout…afin tout ce que je pouvais manger, la tête, les trippes et les ailles ne m’intéressant point. Nous avons également assistés après plus de 4 heures de délibération à la nomination de Miss Luecila 3000 édition 2013. Pour ceux que cela intéresse, disons que les concurrentes ne figuraient pas dans ma palette de goût. Le lendemain, nous avons fait une randonnée avec Noël, le chef coutumier de Luengoni, où nous avons visité des grottes souterraines et où nous nous sommes baignés dans une eau, ma foi, très fraîche (18-20C). Par la suite nous avons mangé sur notre petite terrasse de notre cabane. Par la suite, nous avons fait du pouce pour nous rendre à l’aquarium de la baie de Jinek, qui est en fait, un bassin rempli de poissons et de coraux. Pour ma première expérience de pouce, ce fût comique. Nous étions en compagnie d’un monsieur qui fréquentait beaucoup Marie-Jeanne (marijuana en espagnol). Pour le chemin du retour un homme venant de la Guyane nous reconduit jusqu’à notre hôtel. Nous avons encore mangé à la foire de Luecila, les restaurants étant fermés à cause de cette dernière. L’ambiance est vraiment formidable sur cette île, les gens se saluent, se disent bonjour toujours, peu importe que tu sois de la tribu ou pas, que tu sois jaune, noir, blanc, mauve avec des picots jaune-orange, ils te klaxonnent en guise de salut ou flash leur lumières de voitures, bref, un comportement plaisant, mais qui malheureusement serait impossible dans les grandes villes québécoises. Enfin, le dernier jour nous avons fait une visite du sud de Lifou, nous avons visité la grande case du grand chef du district de WÉ où nous étions. Ensuite, nous avons monté une colline pour voir l’église chrétienne de Notre-Dame de Lourdes. Nous avons fini notre visite dans une vanillerie, où une dame entretenait son jardin comme ceux de Versailles. Tout simplement fabuleux. En après-midi nous avons décidé d’aller nous baigner et d’aller faire une dernière visite à la foire où nous avons pris part à la dégustation d’un bougna géant (1m dia.). Nous repartions par la suite pour l’aéroport de Lifou. De retour à Noumea, nous avons mangé un hamburger de Snack Ulysse, la pataterie préférée de mes parents en Nouvelle-Calédonie. Menoum menoum!
 






 

mardi 22 janvier 2013

Blogue de Philippe – Kite-Surf, 8-15 janvier 2013

Premier cours de Kite, je fais la connaissance de mon professeur, Antoine Aka ZZZEEE Rider. Je suis avec 2 autres étudiants, qui ont 1 cours en avance sur moi. Mes cours avaient lieu sur l’Îlot Maître, une petite île très prisée par tous les kite-surfeurs car le vent y est plus fort. Je m’étais donné un objectif en début de journée et c’était de pouvoir tenir plus de 3 secondes debout sur la planche. Bon pour ceux qui ne seraient pas familier avec le Kite-Surf, le Kite-Surf est un sport nautique qui se pratique avec un grand cerf-volant et une planche qui ressemble à une planche de wake-board. Le cerf-volant donne la puissance afin de glisser sur l’eau avec la planche. Mon premier cours a été surtout de me montrer comment préparer la voile, car s’il y a erreur dans les lignes le cerf-volant peut prendre des directions non-escomptées. Antoine expliquait avec patience et énergie à un petit québécois qui ne comprenait pas parfois les expressions françaises de son professeur, mais le faisait rire avec des imitations des têtes à claques ou des expressions de che’nous. J’appris donc le pilotage de l’aile qui fut ma foi, très complexe au départ. Je m’amusais dans l’eau à faire voler le cerf-volant quand tout à coup, Antoine me dit : «Bon c’est nickel, choppe ta planche et vas-y!» Traduction : « On est pas venu icitte pour faire du cerf-volant, tout est tigidou, prend ta planche et montre-moi ce que tu as dans le ventre!» Les premiers essais furent étonnants : je ne savais pas que j’étais capable d’avaler une aussi grande quantité d’eau de mer sans me noyer intérieurement. Plusieurs essais plus tard, quand mes sinus ne semblaient plus avoir aucun mucus grâce au traitement de mer que je leur avais procuré, je réussis à me lever sur la planche pendant…5 secondes. Il faut dire qu’Antoine nous expliquait très bien comment faire car nous avions tous un talkie-walkie et Antoine nous donnait des conseils. Les jours passent et j’arrive à mon troisième cours avec de nouveaux élèves : Myriam, Stephan et Thomàs. Tous des femmes et hommes d’affaires de Nouméa et ils étaient tous à leur premier cours, de quoi remonter ma confiance, étant le plus avancé. Ayant 20 à 30 ans de plus que moi en âge, ils étaient vraiment drôles et nous nous entendions à merveille dès le début, riant ensemble, rigolant un peu sur mon accent, m’appelant parfois, le petit caribou. Mais ne vous inquiétez pas, je me vengeais aussi… Nous avons même pris une bière tous ensemble après un cours pour célébrer notre journée. Bref, des gens très sympas!
Mais résultat après ma première journée sous le soleil Calédonien = de visage pâle je suis passé à peau rouge !!!
À+
Philippe « Zhe Rider » !





Blogue de Philippe – Rivière-Dumbéa, 6 janvier 2013

Bon premier jour d’activité avec mon padre et ma madre! C’est donc souliers d’eau et sandwichs dans le sac que nous partîmes à l’aventure dans la rivière Dumbéa. Notre but : remonter la rivière jusqu’à un endroit nommé les cuves, qui sont en fait de grands bassins d’eau où les explorateurs peuvent patauger à la fin d’une marche de plus d’une heure dans la brousse. Pour nous conduire à ces cuves nous avons rencontrés 3 français qui connaissaient bien le coin, Thibault, Thibault et Gaétan. Arrivé aux cuves, j’ai sauté avec les 3 joyeux français du haut d’une falaise de plus de 10 m pour atterrir dans un bassin de 6 mètres de profondeur. C’était incroyable! Après avoir pataugé plus de 2 heures dans l’eau et mangé notre petit pique-nique sur le bord de la rivière nous sommes repartis dans la brousse afin de revenir à la voiture. Maman paniquait un peu, car elle ne se souvenait plus du chemin, mais mon père en bon Hansel, avait laissé des traces pour que nous puissions retrouver notre chemin.
À+
Philippe







Blogue de Philippe – Arrivée à Nouméa, 5 janvier 2013

Après plus de 28 heures de vol, me voilà enfin arrivé sur la Grande-Terre de la Nouvelle-Calédonie. Première impression : La chaleur. Partant d’un Québec où la neige côtoyait le -25o C, je suis arrivé dans un climat tropical où le soleil côtoyait le +30o C, soit plus de 50 degrés que mon pays d’origine. Sur la route de l’aéroport à l’appartement, j’ai pu voir la beauté de ce petit territoire d’outre-mer où mes parents réussissent à travailler dans des conditions désastreuses telles que : la mer, le soleil, les fruits frais, la verdure et les oiseaux tropicaux, bref, de bonnes raisons pour ne pas se réveiller le matin pour aller travailler. Ce petit chemin qui a duré 40 minutes, m’a valu un joli coup de soleil sur l’avant-bras droit en raison de mon bras accoté contre la fenêtre et de mon manque de crème solaire. Bref, une manière assez forte pour me dire que je n’étais plus dans mon Québec natal !
À+
Philippe





lundi 21 janvier 2013

Fin d’une 1ière étape en Calédonie – 20 déc.2012

Fin d’une 1ière étape en Calédonie – 20 déc.2012
C’est déjà et enfin le temps de rentrer à la maison après 6 mois maintenant en Calédonie. Nous avons fini par nous acclimater au rythme, au gens et à la météo du Pacifique Attitude.
Hier fût la fin de ma saison de vélo 2012, qui avait commencé au Québec à l’intérieur dans mon atelier en plein mois de janvier, qui c’est poursuivie dès le mois de mars sur les routes du Suroît jusqu’à la mi juin, pour reprendre à la mi-août après un long voyage vers l’hémisphère sud, à Nouméa. J’ai voulu imiter mon cousin André qui a roulé 50 km lors de son 50e anniversaire de naissance en octobre dernier : j’ai finalement atteint le cap du 5,000 km en 2012 ! Un record personnel depuis ma frénésie en compétition sur la route dans les années 80 ! J’avait perdu un autre 3 kg à mon arrivée au QC à Noël !
Vive le vélo !
Marc