Nouvelle-Calédonie, nous voici!

Nouvelle-Calédonie, nous voici!

mercredi 26 décembre 2012

Rando extrême et baignade en eau vive: Dimanche 16 déc. 2012

NOTE : Je sais, je sais, nous n'écrivons pas toutes les semaines! Mais il y a le boulot, les sorties et j'avoue que, personnellement, dans le bateau j'aime bien lire. C'est bien car, comme les livres sont coûteux, je fais des échanges et des découvertes avec mes copines de tennis.
Dernier jour pour les emplettes de Noël, coupe de cheveux, marché (on est en manque de litchis...) et une leçon de zumba (pour Sophie même si je crois que Marc aurait été meilleur !). J'ai ri car je m'imaginais Laurence à côté de moi qui aurait été complètement découragée... Ma carrière en zumba vient de s'arrêter. Dans l’après-midi, deux séances d’averse diluvienne de 5-10 minutes chaque. La saison des pluies est commencé depuis décembre. Il fait plus chaud, plus humide et moins ensoleillé, mais c’est toujours agréable !
Dimanche, il faisait très beau et très chaud. Nous avons décidé de faire un trekking de rivière, dans la rivière de Dumbéa, à 30 minutes de Nouméa. Nous avons mis nos souliers d'eau et nous avons remonté une partie de la rivière en grimpant sur les roches (2-3 km). L'eau est si clair et limpide que l'on voit très bien le fond de l'eau à + de 2 m. Dans mon cas, comme je n'avais pas le sac à dos, je trichais car j'allais carrément dans l'eau et je nageais….quand le courant ne si opposait pas ! D'ailleurs, en chemin, nous nous sommes arrêtés sur une grosse roche, en plein milieu de la rivière, pour pique-niquer et une autre fois, pour se baigner. Philippe et Charles auraient raffolés des falaises pour sauter dans les bassins ! On s'amusait à se laisser doucement glisser par le courant comme dans des glissades d'eau. Quelle belle journée, notre dernière sortie rando en Calédonie en 2012. Il ne nous reste que 3 dodos et on vous retrouve!!!
 
 
 





 

Camping à Thio: Dimanche 8 déc.2012

Marc et moi ne sommes pas de très grands fans de camping sauf qu'en Calédonie c'est très populaire. Mais pas avec les RV, ni les roulottes ou tentes-roulottes, mais uniquement la tente au bord de la mer. D'ailleurs, il y a plein de trucs dans les magasins (tente qui se monte en 2 minutes, douche solaire, matelas autogonflant, table pliante...). Il y a beaucoup d'endroits où il n'y a pas d'infrastructure hôtelière... Donc, on a cédé et pourquoi ne pas y aller avec les collègues de bureau !? Nous avons acheté une tente Quechua du groupe Décathlon. Elle se range en un cercle de moins d'un mètre de diamètre et 10 cm d'épaisseur. On la lance comme un frisbee et hop, le tour est joué! Nous étions une trentaine pour le camping à Thio. Nous devions aller sur un îlot mais il ventait tellement que seul le premier groupe de 7 s'est rendu. Le propriétaire du bateau a décidé de ne plus y aller. D'ailleurs, tout leur matériel était trempé et les maux de cœur ont été de la partie. Le reste du groupe, nous nous sommes dispersés au bord de la mer. En après-midi, Marc est parti avec les gars pour chasser le repas du soir... Non pas à la ligne mais au harpon. C’est la technique que tout le monde utilise pour attraper les poissons du lagon. Une chance que nous avions Guillaum, le maître chasseur car il est le seul qui a attrapé du poisson (7 au total): perroquets, loches, Dawa. Le soir, nous les avons mis en papillotes sur la braise...Un vrai délice.
De mon côté, j'ai installé la tente. Cela m'a rappelé les cabanes que je construisais avec mes amis, dehors avec des vieilles couvertes. On s'aménageait des chambres, on faisait des tables de nuit avec des boîtes à chaussures... Je me suis installée pour lire mais on a papoté en filles, fait des châteaux de sable avec les enfants, se baigner et vers 15:00, nous avons décidé de commencer l'apéro!!! Du vin blanc avec des litchis...
Le lendemain matin, le temps était gris, on a pu profiter de la mer en AM. Nous avons même eu la chance d'avoir la visite du dugong (qui se dit en français, Philippe). C'est une Rosie de la mer mais il oublie son poids. On vous laisse regarder les photos. Cela parle par soi-même. Au bureau, tout le monde était content car il y avait des rumeurs qu'il était mort. Il est très populaire, si vous cherchez "dugong Thio" vous aurez plein de vidéos sur You tube.
 
 




 

Fin de semaine à l’eau ….ou presque: Dimanche 2 déc. 2012

Nous avions réservé pour une nuit de kayak à la rivière blanche, dans la forêt noyée. Ils organisent ceci les soirs de pleine lune. Je dis à Marc que l'on devrait aller faire une randonnée de tandem avant au parc provincial de la rivière bleue, se faire un lunch pour le souper et aller en kayak. Le parc offre de beaux sentiers pédestres et un circuit de vélo au bord de la rivière. Il ne fallait pas en dire plus à mon homme, dès 7:30 AM samedi, il avait été chercher des croissants pour le petit-déj. et du pain pour le lunch, le repas était prêt, le tandem dans l'auto, les bagages à la porte, la caméra chargée... Je me suis réveillée avec la face de mon chum au-dessus de moi qui attendait... comme lorsque mes enfants voulaient que je me lève le matin des weekends. Si je ne me réveillais pas, j'avais un petit doigt par la suite, qui jouait avec une mèche de cheveux.
Malheur, nous arrivons à la rivière bleue et il pleut des clous. Le temps est tellement variable ici, tu te déplaces de 1 km et le climat est changé. Comme l'organisateur de la rando de kayak a dit à Marc que la rando avait lieu beau temps, mauvais temps, on décide de se rendre à Yaté en attendant. Sur la route, on arrête à un point de vue qui nous permet d'admirer la baie de Yaté et les îlots... Qui aperçoit-on? Jimmy... Il y a les livres où est Charlie et bien nous c'est « où est Jimmy en Calédonie? » Partout où l'on va sur le caillou du nord au sud, on tombe sur Jimmy. Il vient de Lifou et est très sympathique. Il est dessinateur au bureau de Marc et s'est pris d'amitié avec nous. Je joue au tennis avec lui aussi. Jimmy nous parle de la sortie en camping qui se fera la semaine d'après, c'est le off-party de Noël du bureau. On verra! On part, pour la cascade Wadiana à Goro, plus au sud. C'est le seul endroit où il fait presque soleil. On grimpe la cascade, il y a des jeunes ados.qui viennent y prendre un bain. D'ailleurs, ils se passent la bouteille de savon et la bouteille de whisky ! On retourne au village de Goro, près de l’église pour pique-niquer et on revient à la voiture. Il y a un message sur le répondeur de Marc...La soirée de kayak est annulée !!!
Le lendemain matin, dès le levée, Marc dit, on devrait retourner à la Rivière Bleue, tout est prêt, il n'y a qu'un petit film nuageux... Petit film à Nouméa = Pluie à la Rivière Bleue. Je dois avouer que malgré la pluie, le circuit est vraiment amusant. Finalement, nous avons fait 4 heures de vélo sous la bruine, mais nous avons eu pour 4 heures de nettoyage... La terre de Goro, orange ocre, qui tache la peau. Nous sommes allés dans la rivière et avons frotté avec du sable, rien n'y fait. Comme dit Marc, tu t'enduis de cette terre, tu laisses sécher au soleil... Et tu as un auto-bronzant gratuit. Nous avons enveloppé le tandem dans une grosse toile bleue et lors de notre retour, nous avons demandé au service de maintenance de l'hôtel la permission d'utiliser leur station de nettoyage. Encore une aventure de tandem extrême, prise 3 !
 

 

vendredi 30 novembre 2012

Soirée au théâtre et tandem extrême prise-2 ! Dimanche 25 novembre 2012

Nous sommes allés voir la dernière pièce de l'année au théâtre de l'île. Magnifique petit théâtre qui a été construit dans un bâtiment de l'ancien bagne! La pièce, la maîtresse en maillot de bain, était un bon vaudeville. On a pas compris le titre car cela se passait dans une école primaire mais la maîtresse n'a pas porté de maillot de bain et on a même pas mentionné le mot maillot. Mystère! Carine, une copine, nous a dit qu'il s'agissait d'une chansonnette de cour d'école. Alors pour toutes les Julie:
Haut les mains, Peau de lapin
Haut les pieds, Peau de gibier
La maîtresse en maillot de bain !
Ce weekend, j'ai dû rentrer à l'usine. Cela commence à ressembler à mon ancienne vie. Marc en a profité pour faire un 80 km de vélo et une baignade à la mer. Le lendemain, nous sommes partis pour une randonnée de tandem extrême au parc des grandes fougères. Toute une rando, 5 km de montée en commençant et puis, de la descente. C'est la première fois, pour Marc et moi, que nous avons mal aux bras en faisant du vélo car on se poussait pour transférer notre poids vers l'arrière. Nous avons pris un lunch au bord de la rivière. Conclusion de Marc: "C'est moins fatiguant de faire 80 km de route que 20km de tandem extrême!" Nous avons fini la journée à la plage de Ouamo pour se rafraîchir et faire la farniente sur la plage!
Les lumières de Noël ont été posées dans les palmiers et le père Noël est arrivé en claquettes (gougounes) sur un jet ski! On ne peut oublier les nordiques que nous sommes, ce n'est pas Noël sans le froid et la neige! Ici, c'est le mois de juillet qui se répète 12 fois.
À +
Sophie
 



 

mercredi 21 novembre 2012

La régate des Touques, Nouméa, Anse Vata: 18 novembre 2012 !

Après deux séances de construction et préparation intensive sur notre touque, l’équipe de A2EP/Roche était finalement prête pour le jour « J », soit pour sa toute première participation à la régate des touques ! Cet évènement annuel, organisé par la ville de Nouméa, est ouvert pour une trentaine entreprises, comprenant une limite de 12 participants par embarcation. Dame Nature était des nôtres en ce dimanche 18 novembre, avec un 28C ensoleillé, 6 nœuds de vent seulement, à marée haute et sans vague ! La foule était très nombreuse et l’esprit des plus festive.
Une parade sur la plage par les touqueurs, avec leur plus beaux et originaux costumes, lançait officiellement le début de cette journée des régates. Un prix était attribué au groupe le plus original. Le départ fût donné par un coup de semonce d’un grand voilier a deux mâts. Sprint canon pour l’équipe d’A2EP/Roche qui malgré les coudes qui frottent, passe devant ses compétiteurs mitoyens haut la main ! Mais aussitôt un moment de panique envahi l’équipe, comme pour la plus part des autres concurrents d’ailleurs qui se posent la question : mais où doit-on se diriger pour cette course ? À la bouée de gauche ? Non, il fallait tout simplement s’assurer de passer entre les deux bouées…..ce que le gagnant savait très bien et ce pour la 2e année d’affilée ! L’équipe de Sorocal a ramé directement vers l’intérieur de la borne de droite. Ils ont finis avec une dizaine de minutes d’avance sur le 2e équipage. Bravo pour la stratégie ! Notre équipe de joyeux naufragés a terminé au 14e rang sur un total de 31 équipes. Bravo pour l’effort soutenu de nos rameurs. Ils étaient tous épuisés au fils d’arrivée, mais très fiers de l’avoir complété ! On fini par tous se sacrer à l’eau pour festoyer comme des enfants !
On travaille déjà sur la conception et la stratégie de la touque no.2 ! Et comme ces valeureux rameurs, je rêvais d’être à bord pour amener la touque à bon port en un temps record ! Ce sera pour l’an prochain je l’espère!
À+
Marc
 
 





 

jeudi 15 novembre 2012

Petites vacances au Vanuatu, Chapitre 2: 9 au 12 novembre 2012

On arrive au désert de cendres qui entourent le volcan. On dirait le désert car il y a des dunes de sable noire. D'ailleurs, notre chauffeur prend plaisir à nous « payer la traite » en roulant jusqu’à 100 km/h dans le sable ! Marc est certain que l'on va chavirer lorsque l’on roule à flanc de montagne. On arrive au haut du volcan et on poursuit notre escalade à pieds vers la crête pour un 200 m. Les deux trous sont devant nous et le bruit des explosions est assez impressionnant. On voit les roches qui sont expulsées. La guide nous donne les consignes de sécurité, il ne faut pas courir mais regarder le sens des roches et se tasser à la dernière minute. Comme disait un anglais qui était avec nous, sois que tu meures assommé ou sois tu meures brûlé. Nous attendons la tombée de la nuit car le spectacle est féérique. Tout un feu d'artifice. Il y a des odeurs de souffre et les cendres nous piquent les yeux mais on ne peut se lasser.
Le lendemain matin, nous partons avec Jim faire du tuba. Il nous guide à partir de son kayak vers une passe où les tortues se tiennent. Si jamais je n'ai plus d'emploi, je deviendrai guide pour les tortues car c'est moi qui a trouvé les tortues. Il y en avait une qui faisait au moins 1 mètre de diamètre. On nageait au-dessus d'elles. Simon, je crois que tu aurais été très excité.
En après-midi, on retourne à l’aéroport de Tanna en direction de Port Vila. Lorsque l’on arrive, le gars de l’aéroport nous dit que notre avion a été annulée et que l’on doit retourner à notre hôtel. Le prochain vol sera le lendemain 8h00 !?! On est un peu déçu car nous n’aurons plus le temps de voir la capitale. Je vais voir le gars et le questionne pour apprendre qu’il y aura un petit avion de 15 places qui arrivera dans la demi-heure pour les gens qui ont un transfert de Port Vila pour une autre destination. Je lui demande que feras-tu si tu n’as pas 15 personnes? Question piège… Je lui suggère que l’on devrait faire une liste. Il me demande de m’en occuper car il est dépassé par les événements !? Je demande en français et en anglais aux gens : "Qui a un transfert à Port Vila?" Pas de réponse. Après 3 essais, je dis au gars que l’on devrait passer à la liste. Il me donne un papier et un crayon. Je le regarde un peu étonné. Devinez quels étaient les deux premiers noms sur la liste??? Il est vrai que je ne lui ai pas suggéré de faire un tirage parmi tous les noms inscrits. Nous avons plutôt arrêté de prendre les noms quand on avait 15 personnes. Je n’ai jamais eu beaucoup de chance avec les loteries ! Une fois que le tout est organisé, j’entends Marc dire : "In Sophie, we trust!"
Nous arrivons finalement vers 15h00 à Port Vila. Nous faisons une balade en kayak dans la lagune qui passe à l’arrière de notre petit hôtel. Nous allons manger du bœuf pour souper, car le Vanuatu est reconnu pour la qualité et le goût de son bœuf. Le lendemain matin, on part pour le centre-ville en bus. Ce sont des mini- fourgonnettes qui fourmillent partout dans la ville ¾ des véhicules sur la route ! On a qu’à se rendre en bordure de route et lever le bras, puis on donne la destination où l’on veut se rendre. C’est plutôt comme des taxis collectifs mais c’est très efficace pour 150 Vatus (1.5 $CAN)
On se ballade autour de la rue principale qui est remplie de magasins touristiques… On se tanne rapidement, jusqu’à temps qu’on arrive au marché. Wow ! Il y a tellement de fruits et légumes qui sont beaucoup moins coûteux qu’en Calédonie. Un vrai régal… framboises, mangues, bananes, ananas, ignames, des fleurs magnifiques (pour maman Coco!) et même des arachides (que l’on retrouve sous forme de bouquets). En passant : ça pousse pas dans les arbres, mais bien dans le sol ! Les sacs d’épicerie sont biodégradables car ils sont fabriqués en feuilles de bananes ou de palmier tissées.
Il est déjà l’heure du retour pour Nouméa, l’heure d’enlever petite robe et sandales pour remettre les bottes à cap et les pantalons Big Bill, l’heure de reprendre le bateau…et la vie continue, jusqu’à la prochaine aventure des « Zoreilles Décollées »!
À +
Sophie et Marc
 












 

mercredi 14 novembre 2012

Petite vacances au Vanuatu, Chapitre 1: 9 au 12 novembre 2012

Et non, le Vanuatu n'est pas une île faisant partir de la Nouvelle-Calédonie mais bien un pays indépendant au nord-est de la Calédonie. Il regroupe 83 îles et îlots. Issu d'un condominium franco-britannique en 1906, le pays retrouve son indépendance entre 1975 et 1980. Sa capitale, Port-Vila, compte environ 45,000 habitants. On y parle le Bichlamar (un anglais mélangé), l’anglais, le français et 115 autres langues maternelles encore pratiquées couramment, en fonction de l’île, de la région et de la tribu. D'ailleurs, au mariage de Kate et Williams (le couple princier) une tribu de Tanna a été invitée pour offrir des chants et des danses !
Nous arrivons à Port-Vila (île d’Efate) en 1h30 après notre départ de Nouméa. À notre arrivée à l'aéroport, Sophie cours trouver un guichet pour obtenir des Vatus (1 $CAN = 91.50 Vatus = 93.8 Franc Pacifique). Comme on vient pour entrer dans l'avion, on nous demande notre reçu pour la taxe! Quelle taxe et pourrait-on savoir où il faut payer? On trouve le guichet, un mini-cabanon ! On se remet en ligne pour embarquer et la dame qui récupère les tickets de taxe nous demande: Êtes-vous Marc et Sophie? Elle nous demande s'il nous était possible de prendre une boîte avec nous car il s'agit du nouveau portable de la proprio de l'hôtel où l'on va. Je la prends... Marc est fâché! Je lui dis que la boîte est scellée et qu'il y a les papiers... Que nous ne sommes pas à New York et qu'il n'y a pas de raison de faire exploser l'avion, que les gens ne sont pas tous des terroristes... Je ne crois pas que je l'ai convaincu. Et moi non plus, je n'ai jamais été aussi nerveuse durant le vol... J'ai revu ma vie en 35 minutes. Je me dis que l'on va mourir avant d'avoir vu le volcan de Tanna. En racontant ceci, je m'attends à un petit sermon de ma mère! Comme je suis encore là pour vous écrire...il y avait bien un portable dans la boîte et la dame était bien contente de le récupérer. Ah la paranoïa nord-américaine ! Comme on dit ici : Casse-pas-la tête ! Y’a-pas-de-soucis !
Puis on s’envole pour 35 minutes pour l’île de Tanna, au sud, à l'aéroport du village de Lékanel….assez rudimentaire. On cherche où l'on récupère les bagages pour apercevoir une ouverture dans le mur. On voit deux gars qui poussent le chariot non sans difficulté, dans le gravier et chaussant des claquettes (« gougounes » au QC). Il y a un taxi qui nous attend! Plutôt un pick-up avec des bancs soudé dans la boîte, pas de ceinture de sécurité bien entendu. Marc me regarde et dit: Je crois que là on est creux! Pas tant que cela, il n'y a aucun réseau électrique sur l’île (on fonctionne aux génératrices diesel) mais un hôpital avec un médecin canadien, internet et des cellulaires.
Nous arrivons à l'hôtel 5 minutes plus tard et Brandy nous accueille! Brandy est une Rosie version australienne. Nous avons un joli bungalow où Brandy vient dormir sur le perron. Le lendemain matin, nous partons en vélo (une seule vitesse et le frein en rétrograde, comme quand on étaient petits !) Marc est mort de rire car je ne conduis pas souvent un vélo, généralement je suis derrière. Nous prenons la « route principale » qui fait le tour de l'île. Il s'agit plutôt de deux traces de pneu à travers le champs ou dans la roche…pour des 4x4 ! Nous devons descendre de nos vélos à chaque montée ou descente car ce serait dangereux vu l'état du chemin. Après deux heures de ballade et avoir croisé des cazes, vaches, chevaux, hommes de la tribu qui vont chercher à manger pour la famille dans la forêt, tous avec leur machette, qu’ils utilisent pour couper le bois, les noix de coco ou les mangues, on opte pour la promenade en kayak de mer tandem. À la plage, il y a plein de familles de gens locaux qui se baignent. Pendant que Marc va chercher l'équipement, les enfants viennent me voir et me demandent mon nom, les ados m'aident à transporter le kayak vers la mer et une dame vient me porter des mangues. Un des hommes aide Marc a installé les sièges. Nous n'avions pas fait 50 mètres que je dis à Marc : "As-tu fini de bouger"? Il a à peine le temps de répondre qu'il ne bouge pas que l'on chavire. On entend les rires sur la plage. Aussitôt les ados arrivent à la nage pour aider Marc à pousser le kayak et prendre les rames car moi, je ne dois rien faire. En arrivant au bord, Marc s'aperçoit que le kayak est rempli d'eau car il y a une fissure de 20 cm sous la coque... Moi, qui a une déformation professionnelle sur les fissures, je n'ai pas fait l'inspection avant de partir. Marc ouvre le bouchon du bout et commence à vider le kayak. Comme cela fait un petit jet d'eau, les enfants sont attirés et s'amusent avec le jet. Marc a créé les premiers jeux d'eau de Tanna. On finit par vider et sortir le kayak. On en prend d'autres et on part en balade. Remarque : l’eau est bleu foncé comparativement à l’eau turquoise de la Calédonie !
Vers 15 :00, un chauffeur vient nous chercher en Toyota Land Cruiser pour aller au volcan, situé au sud-est de l’île de Tanna. Les routes sont terribles (pas d’asphalte, ni béton, seulement des roches et des trous !), mais le chauffeur fait ce trajet depuis 10 ans et cela paraît. On roule à 60-70 km/hre maximum sur la route principale. Nous arrêtons sur la route récupérer Suzanne qui sera notre guide pour le volcan et qui appelle Marc, papa. Elle parle anglais, français et son dialecte avec le chauffeur. On fait un deuxième arrêt dans une petite communauté, car nous passons sur leur terre. Un homme nous accueille et nous demande de le suivre. On déambule dans un jolie petit chemin aménagé orné de plantes fleuries. Au bout du chemin, une chorale d'environ 40 personnes nous attend. On nous dit que pour nous remercier de passer chez eux, ils veulent nous offrir des chants. C'était très émouvant particulièrement les petits enfants. À la fin des chansons, ils sont venus nous offrir leurs bouquets de fleurs, qu’ils avaient confectionné eux-mêmes. Je n'ai jamais reçu autant de fleurs. J'essayais de ne pas pleurer mais c'était difficile. À la fin, nous les avons remerciés en leur remettant la pareille. Marc et moi, leur avons fredonné le refrain de Gens du pays! Je suis certaine que Gilles Vigneault serait content ahah! On poursuit notre route vers le volcan avec le Jeep rempli de fleurs, quel beau moment merveilleux ! Chaleur humaine sans pareil !

Vidéo de la chorale à regarder: http://youtu.be/Vew_Fyf9onA
 
Chapitre 2 à venir….
 





 

dimanche 11 novembre 2012

Joyeux anniversaire Charles ! 10 nov 2012

Ah ! On n’a plus 20 ans….mais 23 ans déjà !
À notre cher Charles National !
Et du bout de la planète,
On lui souhaite :
Pleins de parties de hockey !
Pleins de course à pieds !
Pleins de sorties de vélo !
Et un gros gâteau !
Bonne fête !
On pense à toi et à ton passage parmi nous en juillet dernier avec notre chère Laurence !
Voici donc quelques souvenirs !
Sincères salutations,
Marc et Sophie
 

 

mercredi 7 novembre 2012

« Travailler c’est trop dur et dormir c’est bien mieux….! »

Dimanche 4 nov. 2012

Jeudi 1er novembre, devait être notre tout premier congé ensemble en Calédonie….après avoir manqué au QC la St-Jean, le 1er juillet, la fête du travail, et l’action de grâce ! Et bien non, l’urgence de repartir un équipement majeur (FBR3) à l’usine en a décidé autrement. Les services de Super-Sophie Bionique ont été nécessaires pour assurer la réparation à temps pour samedi. Mais l’effort déployé en priorité jeudi, malgré le congé alloué, fût insuffisant pour remettre en service l’équipement. Alors un sprint de 24 heures en continue fût nécessaire de vendredi à samedi pour Super-Sophie et son équipe de Philippins et de Québécois ! Les efforts en valaient la peine, car mercredi les premiers kilo de nickel ont été enfin produit après plusieurs mois d’arrêt ! Bravo aux fiers travailleurs « Gaulois » qui ont su démontrer leur savoir-faire face aux soit disant experts des pays voisins !
Donc au retour de cette dure journée de labeur, un, deux et trois p’tit dodo s’imposait : dans l’auto au retour de l’usine, à l’appartement, sur le divan et encore mieux sur la plage ! En passant, voir le moyen de transport quotidien de Sophie pour aller au travail, son super bateau VGS !
Après avoir annulé une randonnée au Mont Dore avec des amis, travail oblige, dimanche nous avons escaladé la moitié de la crête du Negandi , chaleur oblige à limiter nos ardeurs ! Cette montagne constitue un agréable belvédère au –dessus du lagon et des îlots situés le long de la côte entre Plum et l’île Ouen, dans le sud de la grande terre. Mais c’est surtout la présence de la ferme de 20 éoliennes installée à son sommet, une des premières du territoire, qui donne au site un attrait particulier. À l’époque de son inauguration en 1996, cette ferme d’éolienne était la plus importante de France, avec un total de 4500 kW. Bravo pour le déploiement d’énergie verte dans ce monde pétrolier ! Et voici quelques clichés de notre passage entre ciel et mer, sur la terre cuirassée de la Calédonie !
C’est le printemps ici et comme au QC en mai, les lilas sont en fleurs ! Mais rien à voir avec nos arbustes, c’est des arbres de 8-10 m de haut, mais l’odorat est autant activé !
À bientôt !
Marc